[Analyse] Pour parler avec franchise sur l'Afrique Macron choisi le président ghanéen et non Alassane Ouattara

Publié le par Diack gassama

[Analyse] Pour parler avec franchise sur l'Afrique Macron choisi le président ghanéen et non Alassane Ouattara


Hier s'est déroulée une rencontre de la diaspora à L'Élysée. À l'initiative du président français Emmanuel Macron. Son invité spécial était le chef d'État ghanéen Nana Akufo-Addo.Tous deux ont pu se soumettre à l'exercice de la franchise devant la diaspora africaine.

Macron paraît séduit par la posture du président ghanéen en terme de gouvernance, surtout sa perspective abondée du développement endogène des pays africains. En effet, Nana Akufo-Addo soutien sans faux-fuyant la nécessaire évolution des rapports avec la France. Le rapport d'inter-indépendance et de souveraineté totale devra être construite et assumée par les pays africains.

En donnons l'exemple des pays comme la Chine qui ont une diaspora estimée à plus de 100 millions qui réussit à impulser admirablement l'économie chinoise. Mais aussi l'évaluation et l'adaptation de son système éducatif aux nouveaux défis mondiaux. Il a aussi cité l'Inde, pourquoi pas l'Afrique? Ses propos appellent à une une prises de conscience des gouvernants africains au travers des nouvelles exigences pour l'autonomie du continent. Nous le pouvons et nous le devons pour les générations à venir.

La question qui percute à l'esprit des ivoiriens est simple et la suivante : pourquoi le president Alassane Ouattara qui s'était rendu la veille en France échanger avec Emmanuel Macron concernant la nouvelle monnaie L'ECO n'a pas été le choix de MACRON pour cette rencontre avec la diaspora africaine ? Plus que le président Ouattara se veut défenseur mordicus du Franc CFA.
Eh bien, le président ivoirien dit Oui à tout à la France même quand il faut savoir dire Non. En banalisant, l'intérêt de son peuple au profit des intérêts Français. Il finit par ne plus être l'interlocuteur à séduire, il est déjà un acquis pour les intérêts Français. Les ivoiriens auraient tant voulu avoir ce président capable de parler ce langage de franchise, dire Oui ou NON quand il le faut, dans l'intérêt des relation gagnant-gagnant entre l'Afrique et la France et L'UE.


Mon avis est clair à ce sujet , et je partage entièrement la posture du président Ghanéen. L'Afrique doit s'auto-déterminer, faille- t-il attendre que la France nous dise qu'une alternance générationnelle est nécessaire à la tête de nos états avant d'y consentir ? Je suis persuadé qu'une nouvelle génération distante de la politique de dépendance exogène, devra constituer la priorité des citoyens ivoiriens. À quoi sert bon des présidents qui ne défendent aucunement l'intérêt du peuple africain? Alassane Ouattara est la grande déception en la matière, encore des dettes et des dettes , encore des prêts et des prêts. Aucune politique de rupture avec la mauvaise gouvernance.la corruption déferle telle une avalanche sur notre pays. Même l'autonomie monétaire africaine, sujet sur lequel il aurait pu porter l'aspiration de la jeunesse africaine, il demeure absent, le franc CFA est défendu et continue d'être protégé par lui. Quel est le niveau de notre système éducatif ivoirien? Ce système est-il en phase avec les nouveaux défis du continent? Qu'en est-il du chômage expansif des jeunes ? Facteur croissant du départ en masse de ces derniers vers l'Europe par la traversée méditerranéenne ou traversée de la mort.

Il s'agit donc, aujourd'hui pour la jeunesse tout bord confondu de se réunir pour la défense des intérêts du continent. Oui à une coopération avec la France et l'union européenne, mais oui avant tout à une politique d'autonomie du continent. D'où la nécessité de rejoindre le paradigme de l'alternance générationnelle, seul gage de l'émancipation continentale.Tous les leaders de la nouvelle génération en côte d'ivoire gagneraient à s'unir pour porter haut nos aspirations. Quand il s'agit d'un intérêt commun notre convergence devient une priorité. Cette observation me conduit à ce postulat , parmi les hommes politiques ivoiriens, le président du comité politique GUILLAUME SORO est certainement l'un des leaders de la nouvelle génération capable de travailler avec l'ensemble des autres jeunes leaders dans le cadre des nouveaux défis de la Côte D'Ivoire et de L'Afrique. En plus du charisme et du courage politique qu'on lui connaît, il jouit d'une expérience indiscutable dans la gestion des hautes responsabilités politiques susceptible d'incuber cette vision. L'alternance générationnelle est en mouvement.



                   Diack Gassama


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